Résumé
Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour.
Avis CinéSam (film vu le : 10/03/2023)
Une fois n’est pas coutume, je suis allé en bonne compagnie à l’avant-première en présence de François Ozon, le réalisateur bien connu, et les deux actrices Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder. Si la première m’était inconnue, j’avais déjà pu apprécier la seconde dans Simone., où elle jouait le rôle de Simone Veil jeune.
Les trois ont pendant quelques minutes partagé quelques anecdotes de tournage bien sympathiques.
Le film commence après 1/4 d’heure d’interview environ. Le tout premier plan du long-métrage me frappe de plein fouet : je reconnais la Villa Empain (Fondation Boghossian) à Ixelles ! Le réalisateur avait en effet dit durant l’interview en début de séance que nous reconnaîtrons des plans de Bruxelles et Charleroi…! Plusieurs scènes ont été tournées à la Villa, facilement identifiables, par contre je n’ai pas réussi à identifier précisément les plans à Charleroi.
Le casting est formidable, à commencer par Isabelle Huppert, qui bien qu’elle n’ait pas un rôle principal, est surprenante, étonnante, et toujours sublime.
Les actrices principales sont excellentes, et tout ce petit monde parle avec un ton très théâtral. Normal car le scénario est adapté d’une pièce de théâtre. Toutefois Monsieur Ozon a l’art de mettre en scène pour un film et cela passe admirablement bien.
La partie masculine du casting est aussi magnifique, en comédie à 100%, je pense qu’ils ont dû bien s’amuser durant le tournage.
Le film est à la frontière entre les genres policier, film de procès et comédie, cette dernière étant majoritairement dominante. La salle où j’étais a beaucoup ri, et moi aussi.
Le propos reste féministe et depuis les années 1935, trop peu de choses ont évolué concernant les droits des femmes malheureusement.
Une chose très appréciable : je n’ai pas vu une seule once de tabagisme, comme quoi on peut produire un beau film d’époque sans nécessairement en montrer les vices.
En conclusion le 22ème film du réalisateur français est une bonne idée pour passer un moment de cinéma réjouissant et jouissif.
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