Comme un prince

20241 h 30 min
Résumé

Souleyman 27 ans, champion de boxe en pleine préparation des J.O avec l’équipe de France, voit son avenir s’écrouler lorsqu’il se fissure la main, suite à une bagarre dans un bar. Une blessure irréparable qui met fin a sa carrière de boxeur et le condamne à 400 heures de travaux d’intérêt général Souleyman doit s’occuper de ramasser les feuilles et les déchets du jardins du château de Chambord et ne plus approcher le milieu de la boxe. Complètement déprimé, Souleyman va se laisser aller petit à petit à la curiosité : le château est impressionnant, Souleyman en est même parfois ému. Son intérêt pour le lieu grandit et plus les jours passent plus il va découvrir l’histoire de France. Souleyman sent qu’un avenir possible s’offre à lui. Mais sa rencontre avec Melissa, une jeune ado au sang chaud et au talent exceptionnel pour la boxe, va compromettre ses plans et son avenir.

Métadonnées
Titre Comme un prince
Titre original Comme un prince
Réalisateur Ali Marhyar
Durée 1 h 30 min
Date de sortie 17 janvier 2024
Pays  France
Budget 0
Recettes 0
Site officiel
Détails
Média
Statut Disponible
Note Moyen
Images
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Avis CinéSam (film vu le : 28/01/2024)

Pour une histoire sur le milieu de la boxe, il n’est pas tellement mis en lumière selon moi, et pas spécialement sous son meilleur jour, même si je n’y connais rien. J’ai trouvé que l’équipe de France était présentée d’une façon plutôt négative.

L’originalité du scénario est de mélanger ce contexte sportif au cadre magnifique du Château de Chambord, fleuron de l’histoire de France et occasion pour rendre le film un tant soi peu éducatif. Cela paraît une bonne idée de prime abord, mais ce côté éducatif n’a pas été assez développé, ce n’était peut-être pas le but non plus. On sentait pourtant quelque chose (comme avec la ressemblance entre le prénom du protagoniste et l’empereur Souleymane le Magnifique).

Cela ne serait pas grave si l’histoire en elle-même n’était pas très convenue ; elle est cousue de fil blanc, il n’y a eu aucun rebondissement inattendu. Le “squelette” de l’histoire a déjà été vu sous d’autres formes, rien de bien nouveau. Pour le réalisateur Ali Marhyar, c’est un premier long-métrage et on voit encore quelques maladresses.

Du côté du casting, la jeune Mallory Wanecque (Mélissa) est assez prometteuse. On retrouve aussi Julia Piaton (sosie de Mamie Gummer…), une actrice confirmée qu’on ne présente plus.

Ahmed Sylla commence à bien s’en sortir comme acteur, même s’il reste des choses à perfectionner, je l’ai trouvé crédible. Jonathan Cohen a un petit rôle donc ça va… par contre Jonathan Lambert n’est pas assez exploité, il a le plus de potentiel comique, et pourtant on pourrait retirer ses passages que ça ne changerait rien à l’histoire.

Je n’ai pas ri de toute la séance, à peine esquissé un sourire aux passages de Jonathan Lambert. Pour une comédie ce n’est pas drôle…. raté donc !
Aussi j’ai remarqué des incohérences / erreurs : un smartphone qui affiche les messages textes et aucun encart d’appel pendant un appel (donc faux), par moments le personnage de Souleymane voyage à pied, et plus tard il possède une voiture…? Il vit seul avec son père, on ne sait rien sur sa mère… Je suis sûr qu’il y a d’autres petites erreurs de ce genre.

Et puis le titre…il promet quelque chose qui n’arrive pas vraiment, il est assez tiré par les cheveux. Si le film est sympathique, n’allez pas dépenser un ticket de cinéma pour cela, il sera diffusé sur France Télévisions dans quelques mois à mon avis.

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