Résumé
Dans une Amérique totalitaire instaurée après une longue guerre fratricide, 50 jeunes hommes participent à une marche d'endurance de plus de 500 kilomètres, filmée et diffusée en direct. Les marcheurs ont l'obligation de conserver un rythme constant, avec interdiction formelle de s'arrêter. Après trois avertissements consécutifs, les contrevenants sont froidement abattus. Un seul en sortira vivant, avec une somme faramineuse et un prix de son choix. Habité par un motif secret, le jeune Raymond Garraty tente sa chance, nouant sur la route un fort lien d'amitié avec l'Afro-Américain Peter McVries.
Avis CinéSam (film vu le : 12/10/2025)
Le film, adapté du roman de Stephen King, monte d’emblée un décor glaçant : un régime dictatorial dans lequel des adolescents doivent marcher sans s’arrêter sous peine d’exécution. Le scénario installe un malaise quasi-constant, et la montée de tension est très forte. L’ambiance est très dure, très forte, et on ressent clairement cette réflexion sur le monde, sur la dictature, sur l’humanité. Le parallèle avec The Hunger Games, dont le réalisateur est le même, n’est pas troublant : la logique d’ « aider son prochain ou chacun pour soi » y est centrale. 😊
Les acteurs sont très bien, très convaincants : on croit à leur épuisement, à leur solidarité frêle, à leur peur. Le fait que le titre ne survienne qu’après vingt minutes renforce l’effet de plongée dans ce cauchemar. On voit une marque du tabac pendant quelques secondes dans les premiers kilomètres de marche — un détail un peu gratuit, à plus ou moins bon escient, qui n’apporte pas grand-chose. Le fait que le film installe dès le départ que l’on se doute un peu de l’issue ne réduit pas l’impact : la mécanique du jeu-mort crée une tension implacable.
La réflexion est profonde : marcher ou mourir, gagner ou perdre, être utile ou anéanti. Le film interroge ce que devient l’humanité quand le système force l’effort jusqu’à l’effondrement. Le dispositif de survie absolue rappelle la dictature dans laquelle l’individu est broyé. J’ai remarqué quelques petits défauts : le chapelet porté par un personnage est un setup sans payoff (peut-être y en a-t-il un dans le livre de 1979, que je n’ai pas lu) et les explications des règle sont floues (ex : en quoi marcher et se faire tuer aide l’économie à reprendre ?). On aurait souhaité un peu plus de clarté sur ce règlement interne — ces détails font que le film n’est pas parfait.
Quelques moments gore très brefs viennent ponctuer l’ensemble, mais ce n’est pas un film d’horreur sanguinaire : la violence est souvent implicite, ce qui renforce le malaise. Ce parti-pris fonctionne mais peut laisser un public en quête d’explications plus précises frustré. Le rythme est parfois très tendu, presque oppressant, ce qui donne une puissance certaine mais aussi quelques longueurs. Il y a donc un très bon équilibre entre la proposition forte et les fragilités.
Au total, The Long Walk impose sa vision, questionne le spectateur, met mal à l’aise tout en fascinant. Il est cohérent dans son regard sur l’humanité, sur le sacrifice et sur la survie collective ou solitaire. Malgré quelques détails de scénario qui accrochent un peu, la qualité des interprétations et l’ampleur du propos font de ce film une sortie marquante. 😊
Sources :
Wikipédia
stephenking.com
cinenews.be
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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