Rien à foutre

20221 h 52 min
Résumé

Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder «Carpe Diem». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Alors que la pression de sa compagnie redouble, Cassandre finit par perdre pied. Saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu'elle a laissés au sol ?

Métadonnées
Titre Rien à foutre
Titre original Rien à foutre
Réalisateur Emmanuel Marre, Julie Lecoustre
Durée 1 h 52 min
Date de sortie 2 mars 2022
Pays  Belgique France
Budget 0
Recettes 0
Site officiel
Détails
Média
Statut Disponible
Note Moyen
Images
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Acteurs
Avec : Adèle Exarchopoulos, Alexandre Perrier, Mara Taquin, Arthur Egloff, Tamara Al Saadi, David Martinez Pinon, Jean-Benoît Ugeux, Jonathan Sawdon, Gilles Alexandre Bussutil, Erwan Maillot, Agnieszka Kozaczewska, Marianna Masala, Blanche Vieillevoye, Veroline Vanderbeek, Bart Dezdari, Alessandro Duca, Dorica Salagor

Avis CinéSam (film vu le : 24/03/2024)

Ayant vu qu’il était en streaming sur la plateforme Auvio, j’en ai profité pour le regarder un dimanche au calme, comme je n’avais pas eu l’occasion de le voir à sa sortie. Ce premier long-métrage des deux réalisateurs Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, au petit budget et donc aux moyens limités, a été présenté à Cannes en 2021, sa sortie en France et en Belgique s’est déroulée en mars de l’année suivante, et dernièrement en 2023 il a été récompensé par trois Magritte (meilleur premier film, meilleurs costumes, meilleur montage).

Si je ne critique absolument pas deux de ces prix, pour moi ce n’est pas un excellent film non plus. Certes soyons fier.es de nos productions (franco-)belges, toutefois j’ai quelques remarques négatives.

Outre une scène de drogue et beaucoup de scènes d’alcool, il y a tout d’abord beaucoup trop de scènes de tabagisme, dont aucune n’a d’utilité pour le scénario. Je ne trouve même pas qu’il y a une recherche d’esthétisme, donc pour moi ce sont déjà deux points en moins.

Ensuite le rythme du film est très lent, et il ralentit encore  au fur et à mesure qu’on avance…! Moins 1 point. Le film est trop long, on peut facilement couper 20 à 30 minutes sans empêcher la bonne compréhension. Des scènes d’exposition avec des longs plans me semblent fort inutiles. Encore moins 1 point.

Enfin personnellement je n’ai pas spécialement aimé (c’est tout à fait personnel), et je n’ai pas compris la fin… j’enlève donc encore des points.

Dans les côtés positifs qui remontent la note, on peut relever le thème “To The Unknown Man” de Vangelis, qui rend certains plans un peu moins long ; tandis que d’autres plans sont silencieux…je n’ai pas compris la distinction ni la signification s’il y en a une.

Le sujet intéressant était de voir le quotidien d’une hôtesse de l’air, les bons et mauvais côtés du travail, avec les responsabilités, les obligations, … et pour cela les scènes dans un Boeing 737 sont plutôt bien foutues. Bravo à l’équipe du film d’avoir créé une compagnie de toute pièces (WING), avec des décors, costumes, etc. rendant le tout très réaliste. Avant de vérifier cette information, j’ai vraiment cru qu’il s’agissait d’une compagnie aérienne existante.

Il y a des plans aussi à Lanzarote (?), à Liège – Huy/ Tihange… et aussi à Dubaï avec des masques en pleine pandémie. Pour ça je dois dire que c’est plutôt pas mal.

Et le gros point fort du film sont les actrices Adèle Exarchopoulos et Mara Taquin, excellentes et  très naturelles. Adèle Exarchopoulos a d’ailleurs remporté le César de la meilleure actrice, et je suis tout à fait d’accord. Cependant les scènes avec le personnage du père (Alexandre Perrier) sont trop longues et n’apportent pas vraiment grand chose. J’ai failli m’endormir à ce moment d’ailleurs…

Je n’avais pas compris non plus ce dont le film parle vraiment, à savoir (merci Wikipédia) : “filmer le travail en filmant le sentiment, le chagrin dessous le masque, l’émotion derrière les gestes routiniers […] De l’ubérisation du marché du travail à l’omniprésence des smartphones, il décrit avec une rare acuité l’état d’esprit de la jeunesse et propose un modèle de résistance”.
Aah, c’est donc de cela que ça parle, eh bien je ne l’ai pas vu tout de suite.

Effectivement en voyant les choses sous cet angle, le film a un peu d’intérêt, mais personnellement je ne le recommanderais pas, sauf aux “belgo-cinéphiles” (cinéphiles aimant le cinéma belge, pas nécessairement belges eux-mêmes…) ; en tout cas perso je n’ai pas vraiment aimé.

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Critiques en ligne

Bande-annonce et lien Plex

Fiche du film sur les sites grand public



 

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