Résumé
Cassandra Web est une ambulancière de Manhattan qui serait capable de voir dans le futur. Forcée de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir hors du commun... si toutefois elles parviennent à survivre à un présent mortel.
Avis CinéSam (film vu le : 21/02/2024)
Madame Web est une production Sony en partenariat avec Marvel, ce n’est donc pas à proprement parler un épisode du MCU “classique”.
Le fait que la séance soit proposée dans une petite salle, à peine une semaine après la sortie, est souvent mauvais signe. De plus il y avait une odeur nauséabonde désagréable dans la salle, et j’étais assez fatigué.
Pour moi c’est loin d’être le meilleur Marvel, il y a davantage d’effets spéciaux que je pensais, ce qui m’a plutôt agréablement surpris. Le pouvoir de prémonition de Madame Web est intéressant, mais une fois qu’on a compris comment il fonctionne, ça devient un peu trop redondant.
Aussi on remarque que le film est un immense écran de publicités (Pepsi, Calvin Klein, …et même Beyoncé…!) et il ne s’en cache pas…! Heureusement pas de scène de tabagisme, en tout cas je n’en n’ai pas vue.
Le personnage de Ben (interprété par Adam Scott, que j’ai découvert dans la série Severance sur Apple TV+) est il me semble allusion à l’Oncle Ben de Peter Parker. Vu qu’on est dans l’univers de SpiderMan, ce ne serait pas étonnant.
Dans la continuité, le “chef” du clan des Arañas a une phrase proche de celle de l’Oncle Ben :”un grand pouvoir implique de grandes responsabilités”.
Pour continuer dans les acteurs, le frenchie Tahar Rahim en fait un peu trop à mon goût, il est parfois dans la caricature, mais il a probablement suivi ce qu’on lui demandait dans la direction de jeu d’acteurs. Lors de l’affrontement final, il perd soudainement tous ses pouvoirs au moment clé… ce qui rend la scène pas du tout crédible, les règles imposées dans la suspension d’incrédulité ne sont pas respectées.
Les adolescentes sont les parfaits clichés des teenage girls américaines ; et la protagoniste principale Dakota Johnson est passable, mais il lui manque quelque chose pour qu’on puisse la qualifier de superhéroïne. C’est cette originalité qui aurait pu fonctionner et se démarquer…or ici la sauce ne prend pas.
Bien sûr l’histoire est dans la mouvance du “girl power post-#metoo“, et pour ça c’est bien, mais on commence à en avoir un peu trop là. Et puis pourquoi “Madame” (en français même en VO) et pas “Miss” ou “Missus” ? Et pourquoi “Web” et pas “Webb”, qui est le nom de famille de son personnage ? Oui il est vrai que “web” en anglais signifie “toile”, comme je l’avais déjà fait remarquer à propos des Amazing Spider-man de Marc Webb…mais dans ce cas pourquoi ne pas l’avoir appelée Web avec un seul B directement ? Ou alors rajouter un B dans le titre, pour la cohérence ? Bref…
Le montage est rempli de coupures, avec une manière de filmer caméra à l’épaule qui secoue beaucoup, rendant certains plans flous. C’est peut-être voulu mais c’est désagréable pour le spectateur.
Au final pourquoi fini-t-elle en chaise roulante ? Ce n’est pas clairement expliqué, la fin est un peu précipitée il me semble. La chaise roulante serait-elle une allusion au professeur Xavier des X-Men ?
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