Résumé
Simone, une flic aux idées conservatrices, est infiltrée dans un collectif féministe, les « Hardies ». Elle enquête sur les militantes qu’elle soupçonne de complicité dans le meurtre d’un mari violent. A leur contact, Simone s’ouvre progressivement aux idées féministes. Seulement voilà, sa couverture est mince. Et les « Hardies », devinant qu’il y a une taupe parmi elles, se mettent à la soupçonner. Pour détourner l’attention et se sortir de ce mauvais pas, Simone ne trouve rien de mieux que d’accuser au hasard un homme de l’avoir violé. Or, Paul, cet homme qu’elle accuse, un comédien raté qui vit dans l’ombre de sa femme, est le plus doux et le plus inoffensif des hommes. Simone, catastrophée de ce qu’elle a fait, tente de réparer sa faute, mais c’est trop tard : l’accusation devient publique et Paul une cible du collectif.
Avis CinéSam (film vu le : 23/04/2025)
« Le mélange des genres » de Michel Leclerc s’inscrit dans cette vague post-#MeToo où les rapports entre les sexes, les stéréotypes et les abus de pouvoir sont revisités avec plus ou moins de finesse. Ici, Leclerc choisit la comédie 🎭, avec une légèreté plutôt bienvenue et quelques pointes d’ironie bien senties, même si l’ensemble manque parfois de mordant. On sourit souvent, on rit franchement une fois ou deux 😂, mais on reste globalement dans le registre du « gentiment piquant ».
La ville de Dijon sert de décor, et l’on sent que le réalisateur y a un lien affectif 🧀🏙️. La caméra s’y attarde, sans fioriture, mais avec un œil complice. Côté visuel en revanche, difficile de ne pas remarquer le placement de produits (volontaire ?), en premier Deliveroo et des paquets de cigarettes… 🚬📦 Au générique de fin, aucun message contre l’industrie du tabac en vue… entretemps on a vu une bonne dizaine de scènes de tabagisme avant, sans grand recul 🫢. Une publicité déguisée ? Un contre-message raté ? En tout cas, le spectateur n’est pas dupe.
L’inversion des rôles homme/femme dans certaines scènes est bien pensée, sans tomber dans la caricature 🙃. Elle sert le propos du film, tout en mettant en lumière des absurdités encore trop souvent banalisées. L’intrigue, quant à elle, repose sur une spirale de mensonges partie d’une bonne intention – une enquête policière camouflée – qui se déploie avec une certain allure. Heureusement, l’issue est heureuse, sans forcer la note 🕵️♀️💫.
La présence de la police et la manière dont elle gère les plaintes sont traitées avec justesse, évitant le pathos tout en pointant du doigt quelques dysfonctionnements bien réels 🚓📝. Mention spéciale à une scène de « fusil de Tchekhov » prise au pied de la lettre – un clin d’œil littéraire qui ravira les amateurs de dramaturgie 💥📚.
La musique signée Vincent Delerm, qui joue aussi un petit rôle de pianiste dans le film 🎹, apporte une douceur inattendue et contrebalance joliment les moments plus tendus. Côté casting, rien à redire : des têtes connues et moins connues, toutes justes, qu’il s’agisse des premiers ou seconds rôles. Un bel équilibre 🎬✨.
Le final, un peu étrange, laisse une impression mitigée, mais il a le mérite de rester cohérent avec l’esprit du film. Pas de vulgarité ni de lourdeur, ce qui est rare dans ce type de comédie à sujet sensible. On en ressort donc avec le sourire, même si tout n’est pas inoubliable.
Allez voir si le cœur vous en dit ! 💖🍿
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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