Résumé
7 ans après la destruction d'Isla Nublar, les dinosaures commencent à disparaître de la surface de la Terre, à cause d'une flore et d'une faune inadaptées. Une experte nommée Zora Bennett est engagée pour mener une mission secrète. Son équipe doit récupérer l'ADN de 3 dinosaures dans une zone où ils ont trouvé refuge loin des climats changeants et des humains. Zora et son équipe vont croiser Reuben Delgado, un père accompagné de ses enfants et dont le bateau a chaviré. Tous vont se retrouver sur une des 5 îles renfermant un secret non divulgué à l’humanité jusqu’à aujourd’hui.
Avis CinéSam (film vu le : 02/07/2025)
Le septième opus de la saga, Jurassic World Rebirth, joue délibérément la carte de la nostalgie avec des clins d’œil savoureux à Jurassic Park (bannière « When dinosaurs ruled the earth », les fameuses menottes valise, le message sur le rétroviseur « objects in mirror are closer than they appear« , le clin d’œil à Nedry, ou encore le plan sur le panneau 10 000 volts). 🦖 Ces hommages sont nombreux et bien pensés, et auront un petit effet sur les fans, je pense.
Le film offre de beaux plans et des séquences spectaculaires, souvent filmées en 35 mm et tournées dans des décors naturels splendides (Thaïlande, Malte, Bretagne tropicale) . On ressent la patte visuelle de Gareth Edwards, avec cette envie de rendre chaque plan immersif, comme une balade sur un manège grandeur nature .
Le scénario, s’il reste relativement classique et parfois prévisible, retrouve la mécanique éprouvée du “survival opus” : un groupe isolé sur une île, des créatures en chasse… Bref, un retour aux fondamentaux . Pourtant, quelques surprises bienvenues évitent de tomber dans la redite : de nouveaux dinos mutants, dont le terrifiant Distortus Rex et le Mutadon, apportent un souffle d’inventivité bien qu’on ne les voit qu’assez brièvement à l’écran pour certains.
Malheureusement, le charisme de Scarlett Johansson en Zora Bennett ne marquera pas les esprits. Malgré sa présence imposante, on reste surpris par un jeu fade, parfois trop mécanique, surtout dans les interactions clés – ce qui était loin d’être acquis pour un rôle de leader destiné à incarner l’énergie du film.
Le casting secondaire n’est pas épargné : plusieurs protagonistes semblent inutiles, leur rôle faisant office de chair à canon pour stimuler le suspense, sans apporter de réelle densité psychologique.
Côté bande-son, Alexandre Desplat reprend brillamment le thème iconique de John Williams, et son score oscille entre hommage et renouveau, apportant une touche épique et respectueuse.
Enfin, bonne surprise : zero cigarette à l’écran. Un détail notable dans un blockbuster contemporain, surtout apaisant pour les spectateurs soucieux de ce genre d’influence.
Globalement, Jurassic World Rebirth se révèle comme un divertissement efficace, bâti sur des bases éprouvées, rehaussé par des clins d’œil malins et une esthétique soignée. Dommage que le casting n’exploite pas pleinement son potentiel. Un film plaisant, mais pas mémorable. 😊
Sources
- GQ et Time sur les hommages nostalgie au premier opus
- People, GamesRadar et Amblin sur la production, le casting et le style visuel (amblin.com)
- People, People-CinemaCon sur Johansson et l’intention du réalisateur (people.com)
- People, GQ, The Washington Post sur les qualités visuelles, le scénario et les nouveaux dinos
- Parents.com sur la musique et adaptation du thème original (parents.com)
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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