Résumé
Fin du XVIIIe siècle. Victor Frankenstein, scientifique visionnaire et ambitieux, se consacre corps et âme à un projet dément : recréer la vie à partir de restes humains, et ainsi remporter sa conquête obsédée de la mort. Financé par un mécène aux obscures motivations, Victor finit par donner vie à sa créature. Mais, au lieu de l’aimer comme un fils, il la rejette et l’enferme. Rejetée et meurtrie, celle-ci finit par se retourner contre lui.
Avis CinéSam (film vu le : 22/11/2025)
La bande-annonce de Frankenstein m’a immédiatement séduit par son esthétique néo-noir ultra léchée, oscillant sans cesse entre l’atmosphère gothique et le charme victorien 💀🕯️. On reconnait la patte flamboyante de Guillermo Del Toro : les décors bourrés de détails sont baignés dans des jeux de lumières subtiles et d’ombres profondes, évoquant les plages brumeuses de Crimson Peak ou les environnements aquatiques mystérieux de La Forme de l’eau 🌊. Les cuves et les laboratoires du savant fou, submergés par l’eau et les traînées de vapeur, apportent une dimension troublante à la Créature, qui semble émerger d’un rêve humide et étrange.
Le casting s’avère à la hauteur, avec Oscar Isaac en Victor Frankenstein, véritablement possédé par la folie de son personnage ⚗️. Christoph Waltz, dont on croise furtivement la cigarette lors d’une scène de bataille, incarne Harlander avec un charisme discret mais efficace 🚬. Aucun message sur le tabagisme au générique de fin, le passage est très furtif. Mais la performance qui chamboule le film, c’est celle de Jacob Elordi dans la peau du monstre : jamais vu un tel contraste entre beauté classique et monstruosité corporelle. Sa tête élégante, presque « trop belle » pour son propre corps, produit une sensation inconfortable — digne de la fameuse vallée de l’étrange 😳. Cette audace visuelle ne masque pas l’humanité bouleversante du personnage, qui intrigue et attendrit à la fois, traversant des séquences crues mais jamais gratuites.
Si la durée du film (2h30 !) traîne parfois en longueur, on sent néanmoins que ce projet est pour Del Toro un véritable rêve de cinéphile devenu réalité 💡. N’ayant jamais lu le roman de Mary Shelley, je découvre la légende à travers les yeux du réalisateur, qui s’efforce de rendre à la créature son tragique originel autant que sa beauté plastique. Les acteurs sont tous solidement investis, servant des dialogues dramatiques et un récit qui cultive jusqu’au bout une émotion brute, minée par la marginalité et la quête de sens 💔. La vision aquatique, les décors baroques et l’absence relative de scènes gratuites rendent l’expérience captivante, parfois creuse, mais toujours fascinante d’un point de vue visuel et philosophique.
A recommander pour les fans du genre !
Sources :
https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/11/07/elle-vit-sur-netflix-guillermo-del-toro-insuffle-energie-et-beaute-au-mythe-de
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=1000174596.html
https://www.imdb.com/title/tt1312221/
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-206794/casting/
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=1000174014.html
https://www.netflix.com/be-fr/title/81507921
https://www.rottentomatoes.com/m/frankenstein_2025
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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