Résumé
Au XVe siècle, le Prince Vladimir renie Dieu après la perte brutale et cruelle de son épouse. Il hérite alors d’une malédiction : la vie éternelle. Il devient Dracula. Condamné à errer à travers les siècles, il n’aura plus qu’un seul espoir : celui de retrouver son amour perdu.
Avis CinéSam (film vu le : 14/08/2025)
Pour se rafraîchir par cette vague de chaleur, quoi de mieux que d’aller voir un Dracula glaçant ?
Drôle d’idée de sortir un tel film en été ! C’est pourtant le cas avec ce « Dracula: A Love Tale » (« une histoire d’amour »).
Cette nouvelle proposition de Luc Besson n’était attendue par personne après toutes les précédentes et récentes adaptations, notamment la plus célèbre, celle de Francs Ford Coppola (1992) que j’ai pu voir sur grand écran l’an dernier, et toutes les déclinaisons ces dernières années.
C’est globalement la même histoire, adaptée du livre de Bram Stoker, et elle se passe sur 2 périodes : 15ème et 19ème siècle, la majeure partie de l’action se déroulant en France, et une petite partie en Roumanie. On dirait que les pays sont voisins et que Paris est très proche du château du comte Dracul…en tout cas c’est l’impression que j’ai eue, assez étrange.
Le film joue la carte du fantastique plus que celle de l’horreur classique, et met en avant une histoire d’amour intense, intitulée en filigrane Dracula: a love tale (bien que le romantisme ne figure pas explicitement dans le roman de Bram Stoker), ce qui constitue une autre vision que celle de Coppola ou d’autres adaptations cultes.
L’histoire m’a par moments fait penser au roman Le parfum de P. Süskind (voir la fiche du film de 2009). Il y a aussi une remise en question des croyances usuelles autour des vampires (ail, pieu, lumière…), ce qui m’a fait penser à la vidéo du PointCulture de LinksTheSun sur les vampires.
Le casting est globalement ok : Caleb Landry Jones incarne un Dracula tourmenté, Christoph Waltz joue un prêtre chasseur de vampires, et Guillaume de Tonquédec est également présent dans un rôle secondaire de médecin, dans une distribution qui fonctionne bien même si elle n’impressionne pas énormément. Les décors et costumes, particulièrement soignés et travaillés, plongent le spectateur dans une atmosphère gothique élégante, sans atteindre cependant un effet spectaculaire constant.
Certaines scènes basculent dans le grotesque — notamment la scène du rire de Dracula, et l’ajout de gargouilles numériques maladroites, et un usage des effets spéciaux plutôt timide, loin d’être spectaculaires, qui affaiblissent parfois l’immersion 🙁.
Le rythme, malgré une durée de plus de deux heures, ne m’a pas semblé lent, mais le film souffre d’un dénouement curieusement amené, presque dans l’esprit du « tout ça pour ça », sans donner ce sentiment de conclusion mémorable. Le résultat est pas forcément à voir au ciné, car bien qu’il ne soit loin d’être un chef-d’œuvre, il ne constitue pas non plus une mauvaise passe — juste un moment moyen, ni affreux ni formidable.
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
Autre avis
Aucun autre avis actuellement. Voulez-vous soumettre le vôtre ? Cliquez-ici !
Critiques en ligne
Bande-annonce et lien Plex
Fiche du film sur les sites grand public