Résumé
En pleine guerre froide, un adolescent pirate sans le savoir le système informatique militaire américain géré par une intelligence artificielle qui se prend dangereusement au jeu d'une guerre thermonucléaire globale contre le bloc de l'Est...
Avis CinéSam (film vu le : 22/10/2025)
Merci à Calmos (David Honnorat et Hugo Alexandre) pour la découverte ❤️ ! C’est grâce à eux que j’ai découvert ce film. Allez écouter leur podcast et découvrir leur travail sur Youtube, ils sont super !
Voir Wargames en 2025, plus de quarante ans après sa sortie, c’est un peu comme ouvrir une capsule temporelle 🕰️ : tout y respire la curiosité technologique naïve et la tension permanente de la Guerre froide. John Badham signe ici une action/comédie/teen movie étonnamment fluide 🎮, où un jeune Matthew Broderick — plein de vivacité mais un peu lisse — s’amuse un peu trop avec son ordinateur et finit par frôler la Troisième Guerre mondiale. Le NORAD, ses écrans géants et la base de Cheyenne Mountain (les fans de Stargate SG-1 tels que moi auront un petit frisson 👽) deviennent des symboles du vertige informatique d’une époque en plein doute.
Le film, que j’ai vu en VF et reverrai volontiers en VO, sent bon les années 80 : quelques dialogues maladroits ou étrangement traduits 😅 contrastent avec la qualité des voix françaises — dont certaines que j’ai cru reconnaître, comme Patrick Poivey (pour un tout petit rôle) — qui ajoutent une touche familière et attachante. Les voix des rôles principaux sont connues mais je n’ai pas assez de connaissance pour citer leurs noms.
J’ai aussi reconnu dans les acteurs à l’écran James Tolkan, dans un petit rôle nerveux (Wigan), future figure culte du principal Strickland dans Retour vers le futur 🕶️. Certaines scènes sont involontairement drôles aujourd’hui — ce qui les rend encore plus savoureuses — mais le scénario reste diablement prenant 💥, combinant tension stratégique et humour adolescent.
Entre un harmonica un peu décalé dans les musiques et dans le générique et les passages orchestraux pleins d’élan dramatique, la musique construit un univers sonore singulier 🎶. Le film contient quelques publicités d’époque (Exxon, Pepsi, etc.) au détour des décors, petites madeleines de la culture américaine de l’époque 🥤. Était-ce du placement de produit ou des plans involontaires ? Et si un peu de tabagisme léger apparaît, avec une cigarette ou un cigare passager, cela s’intègre dans l’ambiance sans aucun message particulier, j’ai peu de certitude sur le fait que l’industrie soit intervenue ici.
Avec le recul, Wargames résonne comme une fable sur l’innocence technologique et la responsabilité face aux machines 🤖. On pense parfois à Toys de Barry Levinson, cette même idée d’enfants jouant avec le feu nucléaire sans le savoir : l’ordinateur comme jouet dangereux, et la guerre comme partie d’échecs géante. Le DEFCON y devient presque un personnage à part entière — une montée d’adrénaline mesurée, inéluctable. Et lorsque le générique final s’égrène, on reste suspendu entre nostalgie et fascination. Une œuvre vive, habile, et toujours aussi actuelle, avec l’avènement plus présent de l’IA 💾🔥.
Sources :
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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