The Penguin Lessons

Comme chaque fois, j’aime bien aller voir le film britannique de fin d’année, une comédie la plupart du temps, et cette fois c’est The Penguin Lessons qui m’a attiré, une comédie dramatique inspirée d’une histoire vraie, tirée du livre de Tom Michell. On suit un Anglais un peu désabusé qui part enseigner dans un pensionnat de garçons en Argentine en 1976, s’attendant à une vie tranquille, et qui tombe sur une classe de garnements et un pays profondément divisé, ce qui donne tout de suite ce petit côté Cercle des poètes disparus, avec un prof qui va tenter de réveiller ses élèves par la poésie et la liberté de penser. 🎒📚

Et puis, bien sûr, il y a le pingouin. 😍 Ce petit manchot échoué sur une plage souillée par le pétrole, qu’il sauve et ramène clandestinement à l’école, devient vite un personnage à part entière, presque plus présent que certains humains, avec son regard malicieux et son obstination à rester collé à son sauveur. Ce pingouin, c’est à la fois une bouffée de légèreté, une source de rires et de tendresse, mais aussi un symbole étonnamment fort dans un contexte politique lourd, celui de la dictature militaire argentine, où la peur et les disparitions sont partout. 🐧❤️

Le film réussit à tisser une petite histoire très personnelle – celle d’un homme qui se reconstruit grâce à un oiseau improbable – avec la grande histoire, celle d’un pays en crise, sans jamais tomber dans le pathos excessif. On sent que le réalisateur Peter Cattaneo (le même que pour Le Chant de la mer ou Un homme d’exception) cherche à garder un ton chaleureux, presque conte, tout en laissant poindre la gravité du contexte argentin, avec ses non‑dits, ses tensions et cette ambiance oppressante qui plane sur Buenos Aires. 🌆🇦🇷

Steve Coogan est parfait dans ce rôle d’enseignant réservé qui, peu à peu, se laisse toucher, émouvoir, et finalement se battre pour ce qu’il croit juste, grâce à ce pingouin qui lui redonne goût à la vie. Le duo improbable homme‑pingouin fonctionne très bien, et on rit autant qu’on s’attendrit devant leurs petites routines, leurs escapades et la façon dont ce petit oiseau devient un vrai catalyseur pour les élèves, qui s’attachent à lui comme à un camarade. 🤗

Sur le plan politique, le film ne creuse pas énormément, mais il pose les bases : on sent la peur, les rumeurs de disparitions, les regards fuyants, et cette sensation que tout le monde marche sur des œufs. C’est une manière douce, presque poétique, d’évoquer une période sombre, sans verser dans le thriller ou le drame historique pur, ce qui correspond bien à l’esprit du livre, où c’est la parole, la poésie, qui devient une forme de résistance. 📖✨

Au niveau du tabagisme, rien de choquant : juste un cendrier aperçu sur une table de terrasse de café, sans qu’on voie vraiment quelqu’un fumer, donc rien de lourd ou de répétitif. L’ambiance générale est plutôt lumineuse, chaleureuse, avec une belle photographie qui donne envie de se promener le long de l’Atlantique Sud, entre plages argentines et cours de récré envahies par un pingouin un peu trop à l’aise. ☀️

Au final, The Penguin Lessons est une belle surprise de fin d’année : une comédie dramatique touchante, pleine d’humanité, qui mêle avec délicatesse une petite histoire d’amitié improbable et une grande histoire politique, le tout porté par un pingouin qui vole littéralement la vedette. 🐧🎬

Sources : Allocine, Imdb, UGC, Cinenews, Youtube, Cine4, Quai10, Kinepolis

Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.