Résumé
Basé sur la nouvelle de Stephen King, qui raconte trois chapitres de la vie d'un homme ordinaire nommé Charles Krantz en commençant par sa mort d'une tumeur cérébrale à 39 ans et en terminant par son enfance dans une maison prétendument hantée.
Avis CinéSam (film vu le : 12/06/2025)
Le film The Life of Chuck est une adaptation fidèle de la nouvelle (roman court) de Stephen King, issue de Si ça Saigne (2020) 📚. Le scénario en trois actes inversés (3‑2‑1) correspond exactement à celui du livre, débutant par «Merci, Chuck », puis « Les Artistes de rue » et enfin « Je suis fait de multitudes », comme confirmé selon diverses sources.
Le casting — Tom Hiddleston, Mark Hamill, Mia Sara, Jacob Tremblay, Chiwetel Ejiofor et Karen Gillan — est convaincant. Hiddleston incarne Chuck avec une belle intensité, même si ce sont ses incarnations plus jeunes qui portent l’émotion, notamment Benjamin Pajak et Jacob Tremblay.
La dimension poétique du film est très forte ✨. La scène de danse dans l’acte II (« Buskers Forever ») est stupéfiante, et m’a évoqué La La Land par son énergie joyeuse. C’est une célébration de la vie malgré la mort imminente de Chuck.
Le film propose une réflexion touchante sur le sens de l’existence et l’importance de savourer chaque instant. Il s’appuie notamment sur la phrase « Je suis fait de multitudes », entendue dans l’acte I, pour suggérer que chaque être humain est plein de contradictions, de souvenirs et d’émotions multiples. Tom Hiddleston explique que cette idée encourage à vivre pleinement, en acceptant toute la richesse de ce que nous sommes, avec curiosité et ouverture.
Le cycle de la vie est omniprésent (en léger écho au Roi Lion auquel cela m’a fait penser) : on assiste au début, au milieu et à la fin de la vie de Chuck, intégrés dans un tout cohérent. L’apocalypse de l’acte III, bien que métaphorique, symbolise la fin intérieure de Chuck, pas celle du monde littéral.
Quelques zones d’ombre persistent, sans que le film cherche à tout expliquer. Les scènes concernant la coupole de la maison victorienne sont un des éléments fantastiques mystérieux, non développés, au naturel poétique mais frustrants pour les esprits trop rationnels comme le mien…🌀. Cette dimension fantastique inexpliquée est assez typique de Stephen King, il me semble.
Je me suis aussi demandé le pourquoi du comment à propos de phrases identiques répétées par différents personnages à différents moments. Je me doute, sans avoir lu le livre, qu’il s’agit de motifs stylistiques issus du texte original, préservés dans le film pour renforcer la structure cyclique et la résonance narrative.
En résumé, The Life of Chuck est un film poétique, touchant et joliment désorientant, très fidèle à Stephen King, avec un casting inspiré et des moments de danse brillants 💃. Si la beauté et la philosophie vous parlent, vous y trouverez votre compte.
Sources consultées
- The Life of Chuck — Wikipédia
- Collider — Tom Hiddleston and Mike Flanagan Talk “I Contain Multitudes”
- Screen Rant — Ending & Meaning Explained
- IndieWire — Mike Flanagan Premieres The Life of Chuck
- Reddit Discussion on Ending Interpretation
- Stephen King Short Story Overview on Goodreads
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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