Résumé
Quand Alain doit interpréter le rôle de Jacques Brel, son destin se mélange à celui de l’artiste. Cette rencontre va le rapprocher de sa fille et bouleverser sa vie.
Avis CinéSam (film vu le : 23/12/2025)
Dans Sous le vent des marquises, on suit une relation père fille cabossée, portée par François Damiens et Salomé Dewaels, même si le film ne m’a jamais totalement emporté 😕. La promesse de voir un acteur sur le déclin confronté à Jacques Brel et à sa propre paternité est belle, mais j’ai eu le sentiment que le résultat restait en deçà de ce qu’il pouvait raconter, comme si l’émotion restait trop souvent au bord du cadre sans vraiment déferler 🌊.
Damiens surprend en père malade, dépressif, plus retenu que d’habitude, et j’ai trouvé sa composition très juste, tout comme celle de Salomé Dewaels, solide et nuancée, rendant crédible cette fille qui s’est construite loin d’un père perpétuellement absent 🎭. Leur duo fonctionne et donne au film ses plus beaux moments, ces petites scènes quotidiennes où l’on sent les années de distance, les non-dits, les regrets, mais aussi une tendresse qui affleure enfin dans leurs échanges sur l’île.
En revanche, la lenteur m’a vraiment pesé : le récit avance par petites touches, parfois jusqu’à la torpeur, comme si le film restait sous le vent sans jamais vraiment prendre le large 😴. La mise en scène manque à mes yeux d’audace, trop sage, trop illustrative, alors qu’un tel sujet – un acteur, Brel, la maladie, la reconquête d’un lien – appelait, je trouve, un regard plus tranché, plus incarné dans l’image et le rythme 🎬.
Les rêves/flashbacks m’ont paru peu clairs, pas toujours lisibles dans leur statut ni dans ce qu’ils apportent vraiment au parcours des personnages, comme si la frontière entre réalité et imaginaire était évoquée sans être pleinement assumée 🌙. Au lieu de densifier la psychologie du père ou de la fille, ces moments m’ont semblé parfois brouiller le propos, là où une mise en scène plus précise aurait pu faire de cette porosité entre fiction, mémoire et présent la vraie force du film.
Même impression d’inutilité concernant la cigarette dans les premières minutes, puis encore plus tard : ce geste répété n’apporte rien de neuf ni sur le personnage ni sur sa détresse, donnant l’impression d’un tic visuel plus que d’un vrai motif signifiant 🚬. J’aurais préféré que cette fragilité passe davantage par les regards, les silences ou la manière d’habiter les lieux plutôt que par ce symbole un peu paresseux, déjà vu mille fois pour caractériser un artiste abîmé ou un homme en crise.
Au final, je garde le sentiment d’un film bien joué, sincère, mais qui reste coincé dans une forme trop polie, trop retenue, pour que la relation père fille prenne toute l’ampleur qu’elle mérite 😐. Sous le vent des marquises ressemble pour moi à une douce brise mélancolique, agréable par instants, mais qui ne se transforme jamais en véritable bourrasque émotionnelle, malgré la présence touchante de Damiens et Dewaels ❤️.
Sources :
Allociné – fiche film et articles Allociné
IMDb – fiche technique IMDb
O’Brother – synopsis et infos sortie O’Brother
Bretagne Cinéma – analyse et contexte Bretagne Cinéma
FilmAges – note d’intention sur la relation père-fille FilmAges
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
Autre avis
Aucun autre avis actuellement. Voulez-vous soumettre le vôtre ? Cliquez-ici !
Critiques en ligne
Bande-annonce et lien Plex
Fiche du film sur les sites grand public






