Nino

20251 h 36 min
Résumé

Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D’ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser à refaire corps avec les autres et avec lui-même.

Métadonnées
Titre Nino
Titre original Nino
Réalisateur Pauline Loquès
Durée 1 h 36 min
Date de sortie 17 septembre 2025
Pays  France
Budget 0
Recettes 0
Site officiel
Détails
Média
Statut Disponible
Note Très bon
Images
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Acteurs
Avec : Théodore Pellerin, Salomé Dewaels, Jeanne Balibar, William Lebghil, Balthazar Billaud, Camille Rutherford, Estelle Meyer, Victoire Du Bois, Alexandre Desrousseaux, Mounir Belhidaoui, Nahéma Ricci, Mathieu Amalric, Pascale Oudot, Maël Besnard, Elodie Roy, Amaury Arboun, Lison Daniel, Charlotte Lainé, Elsa Bouchain, Quentin Gouget, Lola Felouzis, Morgan Laquerre, Renaud Triffault, Alexandre Michel, Nicolas Benoist, Sophie Froissard, Morgane Pierre-Michel, Ayoub El Ghalbzouri, Arno Nguyen, Kelly Rivière, Valérie Azanmadje

Avis CinéSam (film vu le : 18/10/2025)

J’avoue que ce premier long métrage de Pauline Loquès, Nino, m’a profondément touché 😊. Le film était à la Semaine de la Critique du 64ᵉ Festival de Cannes (2025), il impose une tonalité à la fois douce et brute, celle d’un drame intemporel qui se joue sur le fil entre l’intime et l’universel. Le sujet est lourd : un jeune homme apprend qu’il souffre d’une maladie grave (un cancer de la gorge) à la veille de son 29ᵉ anniversaire, et doit faire face dans les trois jours qui suivent à deux impératifs donnés par ses médecins.

Dans ce cadre, la notion de résilience face à la maladie grave est au cœur du récit. Le personnage principal, campé par Théodore Pellerin, porte le film admirablement : il incarne la fragilité, la peur, mais aussi la détermination avec un naturel troublant. On sent qu’il est au bord, mais qu’il refuse de s’y laisser happer 😔. Les « missions » qui lui sont confiées — remonter vers les autres, se reconnecter à lui-même — forcent une errance à travers Paris qui reflète un cheminement intérieur aussi exigeant qu’émouvant.

Le casting est logiquement mis en avant : aux côtés de Pellerin, on retrouve Salomé Dewaels (actrice belge, nommée aux César 2022 comme espoir féminin) qui apporte une présence mesurée mais puissante, ainsi que de jolis petits rôles de Jeanne Balibar et Mathieu Amalric. Le tout fonctionne grâce à une alchimie fine entre acteurs et réalisatrice, qui choisit de ne jamais sur-dramatiser mais de laisser affleurer l’émotion dans les silences et les regards. Cela donne un film calme, à l’atmosphère retenue mais percutante. On notera que Salomé Dewaels, bien qu’encore jeune, avait déjà été saluée pour son rôle dans « Illusions Perdues ».

Autre dimension notable : le réalisme quasi documentariste de la mise en scène, conjugué à des touches plus stylisées. On suit Nino dans sa longue marche intérieure ; l’errance dans Paris n’est pas que décor : elle matérialise la confrontation de l’individu à sa vulnérabilité, à la solitude mais aussi à l’espoir de s’en sortir. Le film parle moins de guérison que d’une acceptation en cours, d’une « remise en route ».

Il faut mentionner un élément moins confortable mais pertinent : beaucoup de tabagisme apparaît à l’écran, ce qui peut gêner certains spectateurs. Le tabac n’est pas ici accessoire, il fait partie de l’univers du personnage, de son autodestruction latente, et de la façon dont la maladie s’invite dans la banalité de la vie. C’est un choix fort et qui alimente la cruauté de la situation sans la dramatiser inutilement. On aurait toutefois pu se passer de ces scènes de tabagisme qui n’apportent pas grand chose au scénario.

La production a également à cœur l’aspect premier film : pour un premier long métrage, Loquès fait preuve d’une maîtrise remarquable. Le fait que « Nino » ait été sélectionné dans la Semaine de la Critique à Cannes montre que le projet ne passe pas inaperçu. On ressent qu’il y a du métier, de la réflexion, une exigence qui ne sacrifie pas l’émotion à l’esthétique.

En conclusion, Nino est un drame lumineux dans sa densité, un film qui ne cède ni à l’excès de pathos ni à la froideur clinique. Il laisse une trace durable, non pas parce qu’il propose une fin heureuse cliché, mais parce qu’il ouvre une fenêtre sur l’intimité d’un homme face à l’inimaginable. Il est dédicacé à  un certain Romain, et cette mention personnelle renforce encore le caractère sincère et humble de la démarche. 🙂

Sources :

Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.

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Bande-annonce et lien Plex

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