Résumé
À l'emploi d'une agence de rencontre new-yorkaise, Lucy a pour tâche de dénicher le meilleur parti possible pour des clientes aux nombreuses exigences. Après de nombreuses années sans attache, elle se décide enfin à fréquenter Harry, héritier d'une grande fortune rencontré au mariage d'une cliente. Au même moment, John, son ancien amoureux, un acteur de théâtre sans le sou, reparaît dans sa vie.
Avis CinéSam (film vu le : 19/07/2025)
Avec Materialists, Celine Song — déjà remarquée pour Past Lives — poursuit son exploration des liens humains, cette fois à travers un prisme plus grinçant et cynique 😶. Produit par A24, le film s’ouvre de manière inattendue, avec une scène préhistorique étonnante, presque déconcertante. Une femme y échange des coquillages contre de la viande séchée. Ce prologue, d’abord absurde, prend tout son sens plus tard : dans notre société moderne, les relations humaines semblent encore dictées par des logiques d’échange… mais cette fois, les coquillages sont remplacés par des bagues, des rendez-vous Tinder, et des investissements en capital-risque 🤑.
C’est dans cet univers hyper matérialiste qu’évolue Claire (Dakota Johnson, glaciale à souhait), matchmakeuse de luxe à New York. Son métier : vendre du rêve romantique à une clientèle qui ne croit plus vraiment à l’amour, mais encore au standing social. Elle oscille entre deux hommes : James (Chris Evans, très juste dans le rôle du lover un peu perdu, sincère mais sans ambition) et Andrés (Pedro Pascal, troublant dans la peau d’un riche financier qui semble tout maîtriser… sauf lui-même). Le triangle amoureux n’a rien de neuf, et c’est justement là que le bât blesse : malgré l’enrobage stylisé et les dialogues acérés, on retrouve une trame ultra classique. Une femme déchirée entre deux archétypes masculins, incapable de choisir, ou peut-être simplement incapable de s’écouter 💔.
Le film aurait pu s’intituler Les tribulations d’une matchmakeuse new-yorkaise, tant il épouse les codes du drame romantique en y ajoutant une critique sociale. Le titre Materialists n’est pas qu’une accroche provocatrice : il reflète bien cette idée que les gens — et surtout les relations — sont devenus des biens de consommation. Les personnages s’évaluent, se « pitchent », se comparent, comme sur un marché 💼. Le film aurait gagné à aller plus loin dans cette critique, mais reste trop souvent en surface, ce qui renforce un certain sentiment de superficialité. Dommage 😕.
Autre bémol : la présence du tabac, omniprésente et complètement gratuite. Au moins quatre scènes montrent les personnages en train de fumer, sans que cela apporte quoi que ce soit à l’intrigue ou à la construction des personnages 🚬. Une scène de séduction repose même sur cette gestuelle, mais l’alchimie des regards aurait largement suffi. On peine à y voir autre chose qu’un vieux cliché visuel.
Celine Song met pourtant en lumière, avec sensibilité, la pression sociale et familiale autour du couple et du mariage. Le film parle de ce qu’on attend des femmes, de la façon dont elles doivent « choisir » leur avenir comme on coche une case sur un formulaire. Mais là encore, l’approche manque de nuances. On aurait aimé que Claire soit autre chose qu’un simple miroir des projections masculines.
En somme, Materialists plaira sans doute à un public amateur de drames sentimentaux bien filmés, avec un casting attrayant et une ambiance léchée ✨. Mais pour moi, l’expérience a laissé un goût amer. Trop lisse, trop attendu, trop désincarné. Un bel emballage, mais un contenu un peu creux 📦.
Sources :
- https://www.a24films.com
- https://www.imdb.com/title/tt21845152/
- Visionnage personnel du film le 19 juillet 2025
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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