L'Homme qui rétrécit
Seul, il doit se battre pour survivre dans un monde qui le dépasse.
Résumé
Paul, un homme ordinaire, partage sa vie entre son entreprise de construction navale, sa femme Elise, et leur fille Mia. Lors d’une sortie en mer, Paul se retrouve confronté à un étrange phénomène météorologique inexpliqué. Dès lors, Paul rétrécit inexorablement, sans que la science ne puisse lui expliquer pourquoi ni lui être d’aucun secours. Quand, par accident, il se retrouve prisonnier dans sa propre cave, et alors qu’il ne mesure plus que quelques centimètres, il va devoir se battre pour survivre dans cet environnement banal devenu périlleux.
Avis CinéSam (film vu le : 03/11/2025)
Avec « L’homme qui rétrécit », Jan Kounen signe un remake intriguant du célèbre film fantastique des années 50, lui-même adapté du roman culte de Richard Matheson. Voir Jean Dujardin quasi seul à l’écran – sa voix off enveloppant l’intrigue comme une couverture un peu moite – confère au récit une intensité singulière, d’autant plus que les autres rôles se contentent d’être de simples silhouettes presque anonymes dans cette fable démesurée, entre angoisse existentielle et situations burlesques. L’ambiance se balade sans complexe entre réalisme tremblant et étrangeté parfois effrayante, subtilement portée par une bande originale signée Alexandre Desplat, dont les nappes sonores accentuent le vertige du personnage principal dans son univers rétréci.
On peut penser ici à « Un homme à la hauteur« , ou même à la dimension parfois mélancolique du « Benjamin Button » de Fincher, tout en puisant dans le répertoire des films où la taille devient identité, à la « Ant Man » – mais sans héroïsme Marvel ni gadgets fluorescents, juste des allumettes, héhé 😉.
La mise en scène de Kounen séduit par ses décors soignés, crédibles et imaginatifs, donnant vie à une maison devenue terrain de jeu/terrain de chasse pour un homme minuscule. Les effets spéciaux, discrets comme des petites fourmis, réussissent à se faire totalement oublier au profit de la narration, le spectateur étant rapidement absorbé par cette spirale de rétrécissement terrifiante où chaque flaque, chaque grain de poussière prend des allures de menace cosmique 😱. Le travail sur le son, lui, plonge au cœur de cette nouvelle réalité, où un pas sur le plancher devient une tempête.
Ce qui frappe, c’est la sobriété du film : pas d’explosion gratuite, juste quelques allumettes soufflées, clin d’œil malin à la censure contemporaine. Le rythme, ramassé sur 1h30, ne faiblit jamais, quitte à éluder certains enjeux secondaires. Peu de chances que cette réflexion philosophique sur l’insignifiance de l’homme dans l’univers attire les foules en salle. Pourtant, ce final qui s’achève sur une méditation poétique, invite à regarder autrement nos propres existences, à la frontière de l’infini et du rien. Cela m’a fait repenser à la phrase « nous ne sommes que poussière d’étoiles ». Une expérience à la fois fascinante et un brin frustrante, à découvrir au bon moment… mais peut-être pas en salle pour tous. ✨
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_qui_r%C3%A9tr%C3%A9cit_(film,_2025)
https://linternaute.com/cinema/film/2810463-l-homme-qui-retrecit/
https://lefigaro.fr/cinema/notre-critique-de-l-homme-qui-retrecit-jean-dujardin-en-robinson-cruso/
https://abusdecine.com/critique/film/lhomme-qui-retrecit
https://senscritique.com/film/l_homme_qui_retrecit/critique/280964776
https://lepoint.fr/cinema/jan-kounen-je-ne-sais-pas-si-l-homme-qui-retrecit-va-plaire
https://lemagducine.fr/critiques-films/lhomme-qui-retrecit-jan-kounen-10054170-2025/
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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