Résumé
Une star du web devenue célèbre en postant des contenus choc sur les réseaux sociaux, qui, après un accident grave survenu sur le tournage de l’une des vidéos, décide de s’isoler dans un chalet à la montagne avec son assistant personnel pour faire un break.
Avis CinéSam (film vu le : 14/07/2025)
Dès les premières scènes, l’originalité du film saute aux yeux 👀, comme toujours avec Quentin Dupieux, et ce dès le titre et l’affiche, on s’attend à du jamais vu. Magalie, influenceuse insensible à la douleur, pousse son corps et la décence jusqu’à l’absurde pour quelques clics de plus. Le piano qui lui tombe dessus agit autant comme un gag visuel que comme déclencheur narratif – un peu comme si un Looney Tunes rencontrait une tragédie grecque 🎭. Le titre, qui n’apparaît qu’au milieu du film, fait office de coupure nette entre deux univers : un choix audacieux, déroutant, mais cohérent dans le monde étrange de Dupieux 🎬. On se croirait presque dans un rêve logique uniquement pour ceux qui dorment à moitié 😵💫.
La bande-son, dominée par une note de piano grave répétée 🎹, installe une tension sourde, presque hypnotique. Et puis plus tard la Marche funèbre de Chopin se fait entendre… comme si la mort rôdait autour des personnages, sans jamais vraiment frapper 💀. Cette nappe sonore donne une couleur sinistre à ce qui est pourtant une comédie noire, où le grotesque côtoie l’effroi 🤡➡️😱.
Adèle Exarchopoulos est excellente dans un rôle de composition 💥. Elle incarne Magalie avec un naturel glacial, d’une cruauté presque réjouissante. Horrible mais fascinante 😈✨. On espère sincèrement qu’elle n’est pas comme ça dans la vraie vie 😅. Les autres personnages s’en sortent bien, chacun dans leur registre : Jérôme Commandeur en assistant soumis et stressé 🧍♂️💼, Sandrine Kiberlain en journaliste ambitieuse 📺, Karim Leklou en fan aussi dévoué que flippant 🥴. Ils participent tous à cette grande farce désenchantée.
Mais le fond du propos n’est pas que farce : Dupieux critique le côté merdique des gens, sans détour 🧻💩. Tout tourne autour de l’argent 💰, moteur de toutes les décisions, de toutes les compromissions. Même les gestes les plus inhumains passent crème, tant qu’ils font grimper les stats ou remplissent un compte en banque 📈. On sent que c’est voulu, et peut-être même que ça reflète une part du réalisateur lui-même 🤔. En tout cas, il semble bien décidé à mettre le spectateur mal à l’aise : silences gênants, dialogues coupés net, situations absurdes jusqu’au malaise 😬.
Quelques éléments m’ont laissé perplexe : le corbeau notamment 🐦, qui surgit puis disparaît, revient puis meurt. Un symbole ? Une conscience ? Un gag ? Franchement, je n’ai pas trop compris… et j’ai cherché un sens sans en trouver clairement 😵.
Autres détails plus anecdotiques mais un peu agaçants : le tabagisme inutile de deux personnages secondaires 🚬 (le père et une prostituée). Pas de réelle fonction narrative, juste des clopes qui fument dans le vide.
Et puis cette idée m’a traversé l’esprit : Dupieux s’est-il mis en scène comme père de Magaloche… ? L’acteur Luc Schwarz crédité au générique dans ce rôle dément cela, n’empêche que la ressemblance était troublante 😏.
La fin ? Eh bien… s’il y en a une, je ne l’ai pas vue 😅. Ou alors elle se dilue dans le ton absurde et nihiliste du récit. Pas de morale, pas de résolution — seulement un monde cynique et vide, mais filmé avec style.
Au final, bizarre aussi, et clairement pas un film qui plaira à tout le monde 🤷. Mais si on accepte de s’y perdre, on y trouvera un miroir cruel de notre époque, un monde où tout est spectacle et où le sens s’évapore comme la fumée d’une énième cigarette.
Sources
- Diaphana Distribution (fiche officielle du film)
- Wikipédia (résumé, symbolique du corbeau, analyse narrative)
- Télérama, Première, AlloCiné, Cinenews (critiques presse)
- Interviews de Quentin Dupieux (presse spécialisée, été 2025)
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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