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Les Dents de la mer

Elle fut la première…
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19752 h 04 min
Résumé

À quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès aux plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs…

Métadonnées
Titre Les Dents de la mer
Titre original Jaws
Réalisateur Steven Spielberg
Durée 2 h 04 min
Date de sortie 20 juin 1975
Pays  États-Unis
Budget $7 000 000
Recettes $470 653 000
Site officiel
Détails
Média
Statut
Images
Aucune image importée pour ce film.
Acteurs
Avec : Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Gary, Murray Hamilton, Carl Gottlieb, Jeffrey Kramer, Susan Backlinie, Jonathan Filley, Ted Grossman, Chris Rebello, Jay Mello, Lee Fierro, Jeffrey Voorhees, Craig Kingsbury, Phil Murray, Robert Nevin, Peter Benchley, Fritzi Jane Courtney, David Engelbach, Dorothy Fielding, Joe La Creta, Belle McDonald, Joseph Oliveira, Beverly Powers, Ayn Ruymen, Christopher Sands, Steven Spielberg, Rex Trailer

Avis CinéSam (film vu le : 16/08/2025)

J’ai regardé Jaws (sorti le 20 juin 1975) pour la première fois, cinquante ans après la naissance de ce classique des profondeurs, et quelle expérience ! 😊 Malgré son âge, le film reste tout à fait visionnable, sans avoir trop mal vieilli — la magie du suspense y est intacte, même pour un premier visionnage. La réalisation de Spielberg, encore à ses débuts (son deuxième long métrage après Duel en 1971), instille ce frisson inimitable, entre moments plus calmes — comme la chanson interprétée sur le bateau — et séquences angoissantes qui frappent là où ça fait mal 😉.

Le film déborde de tabagisme, ce qui est normal dans les seventies, une époque où allumer une cigarette faisait partie du décor, sans jugement, reflétant parfaitement le style de cette décennie.  🚬.

Spielberg exploite à merveille le suspense maîtrisé, inspiré par Hitchcock : le requin est rarement montré, suggéré habilement plutôt que montré pleinement, grâce à une bande-son obsédante de John Williams et aux gros plans sur les réactions des personnages — une maîtrise du moins-c’est-plus qui fonctionne toujours, cinquante ans plus tard. Le jumpscare n’est pas gratuit : il surgit au cœur du calme, nous cueille, nous fait sursauter… et l’effet est toujours aussi efficace aujourd’hui 😱.

Impossible d’oublier également ce moment où Brody, assis sur la plage, voit une attaque se produire sous ses yeux. Spielberg utilise le fameux effet Vertigo (ou dolly zoom) : le visage de Roy Scheider se fige, la caméra avance tout en zoomant en arrière, créant cette distorsion vertigineuse qui traduit à la perfection l’effroi du personnage. Ce plan, emprunté à Hitchcock, condense en une image l’angoisse et la sidération du spectateur autant que du héros. 🎥👀

Il y a un moment qui m’a marqué : j’ai remarqué une coupe au milieu d’une phrase, un brusque silence qui suspend le souffle — c’est encore un moyen subtil de jouer avec l’attention du spectateur et renforcer le malaise. Et que dire du fameux monologue sur le bateau, lorsque Quint évoque l’USS Indianapolis ? C’est un moment d’une puissance rare, un véritable soliloque terrifiant qui explique pourquoi cet homme voue une haine viscérale aux requins. Il est émouvant, glaçant, et soutenu par l’excellente performance de Robert Shaw, qui a retravaillé lui-même certains des dialogues pour intensifier cet effet — un geste de dramaturge 😨.

Les bouées jaunes attachées au requin montrent bien la tension tactique du combat : elles servent à repérer et épuiser la bête, simple mais efficace. Et tout cela est réalisé sans CGI : tous les effets spéciaux sont mécaniques, à l’ancienne. Le shark mécanique, surnommé « Bruce », tombait souvent en panne à cause de l’eau salée, ce qui a forcé Spielberg à suggérer le requin plutôt qu’à le montrer, renforçant ainsi le suspense 🦈.

Le contraste entre les moments plus calmes (chanson dur le bateau) et les séquences de tension haletante est parfaitement dosé : une pause mélodieuse, un rire détendu, puis le silence lourd qui précède l’attaque. C’est ce jeu de balance entre légèreté et menace qui rend le film captivant.

On notera aussi la suggestion de la présence du requin, grâce aux indices visuels et sonores plutôt qu’à une exposition frontale. Et même si le film commence à dater, il n’a pas trop mal vieilli, parce que l’essence du suspense est intemporelle — et c’est justement ce qui le rend toujours visionnable aujourd’hui. Le dosage, les silences, les regards, l’immersion à bord de l’Orca… tout cela fonctionne encore d’une manière troublante.

Voilà, ma première vision de Jaws à l’occasion de ses cinquante ans est fidèle à son impact originel : un film qui porte encore son effroi avec élégance, un chef-d’œuvre de maîtrise narrative, mécanique, et émotionnelle, tout simplement inoubliable ✨

Sources :

  • Détails sur la sortie en 1975, la réalisation par Spielberg (deuxième film), le tournage à Martha’s Vineyard, les effets mécaniques et la suggestion du requin, l’approche “moins c’est plus” et l’influence hitchcockienne (Wikipédia, Den of Geek, AP News).
  • Récit du monologue de Quint sur l’USS Indianapolis, contribution de Sackler, Milius et Shaw, et puissance dramatique de la scène (Den of Geek, collider.com, reddit.com, Wikipédia).

Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.

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Critiques en ligne

Bande-annonce et lien Plex

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