Résumé
« Je vais marcher, et tu vivras. » Tout juste retraité, Harold Fry mène une vie maussade aux côtés de sa femme Maureen. Lorsqu’il apprend que sa vieille amie Queenie est mourante, il sort de chez lui bouleversé pour lui poster une lettre... mais il décide de continuer à marcher pour se rendre à son chevet. Sa lettre en poche, il se lance alors dans un improbable périple de plus de 700km à travers l’Angleterre, avec l'intime conviction que son voyage maintiendra Queenie en vie. Au fil de rencontres inattendues et libératrices, Harold pourra-t-il se redonner une chance ?
Avis CinéSam (film vu le : 11/06/2023)
Le cinéma anglais ne bénéficie pas d’assez de visibilité à mon sens.
C’est un cinéma tout à fait à part, il faut connaître, je comprends qu’il ne soit pas apprécié de tout le monde. En général je ne suis pas déçu et je suis assez bon public.
Ici j’étais assez intrigué par cette histoire adaptée d’un roman best-seller quasi éponyme : “La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi” de Rachel Joyce (2013).
La performance des acteurs et actrices est pour le moins réaliste. Dans les rôles principaux on trouve Jim Broadbent vu récemment dans The Duke, et Penelope Wilton que je connais a l’écran depuis que je l’ai vue en Prime Minister Harriet Jones dans Doctor Who (2005), alors que sa carrière a commencé dans les années 1970. On a pu la voir plus récemment dans Downton Abbey ou Indian Palace, par exemple.
On pourrait croire qu’il n’y a que ces deux grands acteur-là ou presque ; bien qu’ils portent le film, la quantité de seconds rôles et figurants est plus importante que je ne l’avais pensé en voyant la bande annonce.
On voit des brefs flashbacks au long du pèlerinage pour voir ce qui est arrivé avec le fils… et on sait que cela a de l’importance. L’aspect humain est au cœur de ce récit. Vers la dernière demi -eure on comprend aussi pourquoi Harold veut entreprendre cette marche pour son amie.
Toutefois le traitement de la fin m’a un peu laissé perplexe. La seule conclusion satisfaisante pour moi est “c’est le trajet qui compte, ce n’est pas la destination”, ou aussi que certaines choses peuvent sembler avoir peu d’importance pour certains et beaucoup pour d’autres.
En résumé c’est une belle histoire qui reste très british.
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