Résumé
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, Sigmund Freud s'est réfugié à Londres, en compagnie de sa fille Anna. Sous l'effet de l'âge et de la maladie, la star mondiale de la psychanalyse s'est changée en un vieillard aigri et capricieux. Mais la curiosité du professeur est piquée au vif lorsqu'un certain C.S Lewis, auteur de romans pour la jeunesse, demande à le rencontrer pour débattre de l'existence de Dieu.
Avis CinéSam (film vu le : 09/06/2025)
Le film Freud, la dernière confession (2023) propose une adaptation ambitieuse et intimiste d’une pièce de théâtre, où Anthony Hopkins incarne un Sigmund Freud vieillissant, confronté à ses ultimes angoisses, tandis que Matthew Goode joue un C.S. Lewis encore jeune, rationnel, croyant et curieux. Cette rencontre fictive entre deux géants de la pensée du XXe siècle aurait pu être explosive, mais elle reste contenue dans un huis clos qui mise tout sur les mots, les idées… et le tabac. 🚬
La mise en scène très théâtrale, fidèle à l’origine du texte, se limite presque exclusivement à l’intérieur du cabinet de Freud. Ici, pas d’action à proprement parler, mais une série de dialogues denses, parfois brillants, souvent abscons, sur Dieu, la sexualité, la foi, la psychanalyse, et la mort. 💭 Le film se veut profond et philosophique, mais son rythme lent et sa structure entrecoupée de flashbacks – pas toujours clairs ni nécessaires – brisent l’immersion. Certains retours en arrière, censés donner de la chair au récit, finissent par diluer l’intensité du face-à-face. 😵💫
Anthony Hopkins, impérial comme toujours, livre une prestation subtile et vulnérable, incarnant un Freud aussi cynique qu’épuisé. Face à lui, Matthew Goode joue avec sobriété, mais reste parfois trop effacé. Leur duel verbal, bien qu’intellectuellement stimulant, peine à captiver sur la durée, car le film se perd dans une abstraction qui m’a laissé sur le bord du chemin… voire même les yeux fermés quelques instants 😴. C’est un film pensé pour réfléchir, pas pour vibrer.
Si l’on peut apprécier la tentative de proposer une œuvre exigeante et cérébrale, le résultat s’adresse avant tout à un public très spécifique. Le débat sur l’existence de Dieu dans un monde dévasté par la guerre est poignant, mais noyé dans une logorrhée philosophique. 🧐 Quant au tabagisme de certaines scènes, il semble plus décoratif qu’utile, comme si l’on voulait à tout prix souligner le spleen freudien. L’ensemble m’a paru trop abstrait pour vraiment émouvoir ou captiver.
Au final, Freud, la dernière confession est un objet filmique étrange, un peu hermétique, qui oscille entre théâtre filmé et essai philosophique. Il séduira peut-être les amateurs de psychanalyse, de spiritualité et de dialogues socratiques. Pour les autres, le film risque d’être trop aride. Une belle tentative, mais qui m’a davantage fatigué que transporté.
Sources
- fr.wikipedia.org – Freud, la dernière confession
- Direct-actu.fr – Freud : La Dernière Confession, critique
- DNA – Critique presse
- Allociné – Fiche film & critiques spectateurs
- AP News – Cannes 2023 coverage
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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