Avignon

Avis CinéSam (film vu le : 19/06/2025)

J’ai trouvé cette comédie romantique estivale très rafraîchissante 😎. Le film, présenté en avant-première à l’UGC Toison d’Or de Bruxelles en présence du réalisateur Johann Dionnet et de Baptiste Lecaplain, déborde d’un esprit à la fois tendre et drôle, propice à ce genre estival 😊. L’occasion de la séance de questions-réponses après la projection, en compagnie de Cathy Immelen en présentatrice, permettait un échange sympa avec l’équipe, ajoutant une touche de proximité 👌.

Remportant le Grand Prix à l’Alpe d’Huez, accompagné des prix Canal+ et “coup de cœur des Alpes”, le film confirme son ton léger mais travaillé 🎬📀. Le scénario, bâti autour d’une spirale de mensonges, reste classique dans sa structure, mais il est très bien exécuté, avec un vrai rythme et une montée dramatique bien dosée 👍.

On rit assez bien : les répliques fusent, les situations absurdes s’enchaînent, et certaines scènes provoquent des rires francs 😆. Mais le film sait aussi se faire émouvant, notamment dans ses passages introspectifs où le héros scrute ses propres doutes 💭. La salle a été très réactive pendant la séance.

Le casting est impeccablement choisi : Baptiste Lecaplain (Stéphane) est touchant en comédien en crise, Alison Wheeler (Coralie) et Elisa Erka (Fanny) apportent une fraîcheur et une justesse remarquables. Les seconds rôles, comme Lyes Salem (Serge) et Rudy Milstein (Marc), complètent la troupe avec beaucoup de naturel, et les autres hors troupe ne sont pas en reste non plus, offrant des scènes très plaisantes.

Un des points forts du film : la critique subtile du snobisme dans le milieu théâtral. Le contraste entre la pièce de boulevard “Ma sœur s’incruste” et les classiques type Le Cid ou Ruy Blas pointe cette hiérarchie souvent ridicule, et la répartie grinçante de la scénariste accentue cette dimension – un vrai clin d’œil aux amateurs de spectacle vivant 😉

Le film donne très envie de (re)découvrir le festival d’Avignon, si on aime le théâtre et les performances sur scène. Même pour qui ne le connaissait pas, comme moi, c’est un joli hommage à l’effervescence culturelle de la cité papale 🎭.

De plus, c’est le premier long-métrage de Johann Dionnet, qui joue lui-même un rôle devant la caméra (celui de Patrick) : c’est vraiment encourageant, tant il fait preuve d’un sens du tempo et d’une direction d’acteurs maîtrisée dès le départ 🌟. Durant l’échange après la projection, il a précisé que son long-métrage « Avignon » est l’adaptation de son court métrage « Je joue Rodrigue » (2022) dans lequel il a écrit le rôle de Stéphane pour lui-même ; cela dit il a été très heureux de le proposer le personnage à son comparse Baptiste Lecaplain, vu que Johann Dionnet avait déjà joué le rôle à maintes reprises.

Mention spéciale : aucune cigarette, aucune scène de tabagisme à l’écran, ce qui a contribué à la fraîcheur de l’atmosphère estivale – un détail anecdotique mais agréable 🍃. Comme quoi on peut faire de bons films sans ce poison.

En résumé, Avignon est une comédie romantique solide pour l’été, bien écrite, bien jouée, à la fois drôle et touchante, et qui ne manque pas de style.

Sources consultées :

• Wikipédia film Avignon, détails sur réalisation, casting, synopsis, avant-première et sortie 18 juin 2025 (fr.wikipedia.org)
• Festival de l’Alpe d’Huez : palmarès complet, Grand Prix, prix Canal+, prix coup de cœur (premiere.fr)
• Mention du ton grinçant sur le snobisme, réactions, rires du public (fr.wikipedia.org)

Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.

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