Résumé
Prêt à partir en vacances, Kamel se retrouve obligé de changer ses plans à la dernière minute pour prendre la route du Bled avec sa mère. À bord de la vieille Renault 21, Kamel et sa famille entament un long périple jusqu’au Maroc. Sur la route de son passé, les souvenirs et les rancœurs refont surface, révélant toute la beauté des liens qui les unissent.
Avis CinéSam (film vu le : 22/06/2025)
On suit Kamel, architecte couronné de succès, contraint d’emmener sa mère et sa famille au Maroc à bord de la vieille Renault 21 Break de son père décédé. Ce trajet, simple en apparence, se transforme en une odyssée humaine où huis clos, bagages débordants et vieilles anecdotes révèlent les tensions, les rires, et les non-dits typiques des familles issues de l’immigration.
La matriarche, jouée par Farida Ouchani, incarne un personnage fort et lumineux, pivot de la dynamique familiale et gardienne des traditions. Son rôle donne chair à l’idée centrale du film : l’importance de la transmission, de la mémoire et des racines.
Redouane Bougheraba surprend en proposant un jeu rarement vu dans ses sketchs : moins comique et plus introspectif. Il endosse le rôle de Kamel avec sobriété, en lutte entre réussite sociale et fidélité à ses origines, offrant une performance nuancée et touchante.
Le film propose des pauses visuelles marquantes : traversée du détroit de Gibraltar, escale à l’Alhambra à Grenade, scènes de ferry… Chaque étape sert à rythmer le récit, à humaniser les personnages et à rendre leur quête plus immersive et poétique.
Un bémol : la présence d’une pause publicitaire autour du thème des cigarettes, et particulièrement la marque »Laserostop », m’a fortement interpellé ! Plus tard dans l’histoire, plusieurs marques de cigarettes seront délibérément citées, sans impact sur l’histoire. Ces placements de produits inopinés, sortis de nulle part et sans rapport avec l’histoire, sont envahissants et brisent l’immersion dans un récit autrement sincère.
Malgré cette réserve, le film atteint son objectif : émouvoir par un portrait sensible de la famille, de la transmission, et du choc entre identités. Sans sombrer dans le mélodrame, il distille douceur, humour et réflexion, invitant chacun à repenser son lien à ses origines et aux siens.
Le film se conclut par des images d’archives juste avant le générique de fin, ancrant le récit dans une dimension authentique et documentaire. Ce choix renforce l’émotion du road movie, tout en suggérant un lien profond avec des vécus familiaux réels.
Un petit film sans prétention donc, avec un petit air de vacances teinté de nostalgie.
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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